Pourquoi faut-il supprimer les gardes républicains ?
C'est obsolète. Qui d'autre de nos jours se déplacerait en cheval dans les rues de Paris, même les Tziganes ne le font pas. Laissons ça à l'ère post-pétrolière et post-nucléaire où les Parisiens, ceux qui subsisteront du moins, s'attaqueront à coups de silex (dixit Einstein) et s'éclairement à la bougie.
C'est pathétique. Voir ces flics à cheval avec leurs gros cuisseaux serrant la sous-ventrière de leur dada, relève d'un objectif douteux. Montrer à la fois de quel côté est la puissance publique, et de quel bois elle se chauffe tout en jouant sur le goût des masses pour l'uniforme et la parade, sans oublier les démonstrations de virilité stupide. Il est vrai que les flics à vélo ont beaucoup moins d'allure, quant à ceux en rollers, j'en parle même pas. On n'a jamais vu de pompiers, par exemple, venir éteindre votre incendie juchés sur des roulettes. C'est dire.
C'est prétentieux. On a déjà les 4×4 qui nous surplombaient de toute leur arrogance de parvenus, pas besoin d'avoir en plus un gars en tenue de ski bleu électrique juché sur une bête énorme, qui en plus, vous est pile poil à niveau pour vous péter à la figure.
C'est sale. On a déjà la pollution des voitures à s'avaler, pas besoin d'en rajouter en semant du gros crottin partout dans les rues de Paris. Encore une fois, on ne pense pas aux vélos qui sont particulièrement exposés à la glissade avec ces gros cacas qui ne sentent pas la rose faut-il même le préciser.
C'est dangereux. Les bestioles ont les foies, qui ne les aurait pas avec tous ces chauffards en liberté. Alors, quand on s'arrête à côté d'eux, on serre les fesses, pas envie de prendre un mauvais coup en allant s'emmerder au chagrin le matin.
C'est inutile. Donnez moi un seul argument concernant l'utilité de ces balades à dada le matin dans Paris d'un point A à un point B.
Aussi, oui, en vérité je le dis, supprimons les gardes républicains, et cotisons ainsi 3 trimestres de moins pour notre retraite car ces gueux ne vivent pas en faisant les poubelles, on s'en doute !